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Nutrition

Adopter une alimentation saine et équilibrée.


Un article d’avril 2019 publié dans le Lancet (1) rapporte qu’un cinquième des décès dans le monde sont imputés à une mauvaise alimentation. La malbouffe est responsable d’une explosion dans l’incidence des maladies de civilisation ; maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, cancer, surpoids, obésité…
Nous mangeons trop souvent et de manière déséquilibrée. Il faut promouvoir une assiette santé, variée et respectueuse de l’environnement. La gestion du stress, la chronobiologie, la dette en sommeil, l’acidose métabolique, la protection contre les toxines endogènes et exogènes, l’importance d’un microbiote en bonne santé, la détoxification et le drainage sont quelques-uns des sujets discutés au cours du coaching en nutrition. Eduquer, encadrer et être à l’écoute sont des éléments clefs dans le soutien nutritionnel.


Le régime méditerranéen / crétois


Il y un consensus dans la littérature scientifique comme quoi l’alimentation méditerranéenne / crétoise serait associée à une incidence faible de maladies cardiovasculaires et de maladies de civilisation (2,3). Il s’agit d’un modèle alimentaire peu restrictif et assez facile à implémenter. L’apport en matières grasses est augmenté par rapport aux pyramides alimentaires standards de ces dernières années avec un apport riche en végétaux, poissons, oléagineux, céréales complètes, légumineuses, graines et produits laitiers (Feta, yaourts…). Le vin rouge est également régulièrement consommé. Cette alimentation saine et équilibrée est idéalement accompagnée d’une activité physique régulière pratiquée à l’extérieure. 


Le régime cétogène


L’insuline est une hormone qui exerce de nombreuses fonctions dont le stockage énergétique. Nous sommes génétiquement programmés pour alterner entre des périodes d’abondance alimentaire où l’on fait des réserves et des périodes de manque où nous basculons sur l’utilisation de ces réserves par le métabolisme des acides gras. Actuellement, nous mangeons ou consommons des calories tout au long de la journée et notre alimentation est très riche en hydrates de carbone (sucre, céréales, riz, sodas…). Le résultat est que notre corps est constamment en mode stockage avec stimulation de l’insuline. Ceci conduit au développement d’une insulino-résistance et l’épuisement de notre pancréas et de nos glandes surrénales avec le développement d’une série de symptômes de mal-être et des pathologies plus ou moins graves. Le principe du régime cétogène consiste à faire baisser l’insuline en mangeant moins souvent et en limitant l’apport d’hydrates de carbone. Ceci permet au corps de basculer sur le métabolisme des acides gras. Afin d’adopter un régime cétogène sain, les légumes et crudités contenant des hydrates de carbone sont consommés abondement. Des oléagineux, graines, baies, épices et aromates sont également consommés quotidiennement afin d’assurer l’apport en minéraux, vitamines, polyphénols, fibres…
Ce régime bien appliqué est naturellement riche en pré et probiotiques, assure un rapport oméga 6/3 adéquat et combiné avec le jeûne intermittent permet une détoxification importante et une synthèse accrue de l’hormone de croissance. Cette voie mitochondriale de production d’ATP produit nettement moins de radicaux libres par rapport à l’oxydation du glucose et préserve nos mitochondries. Le métabolisme des acides gras produit des corps cétoniques utilisés par la majorité de nos cellules dont les cellules cérébrales. Le régime cétogène a été développé en 1924 pour traiter des enfants épileptiques. Actuellement, des études sont en cours pour l’utilisation du régime cétogène et le jeûne dans le traitement du diabète de type 2 (4, 5), les cancers (6-11) et d’autres pathologies (12,13). Les personnes qui suivent ce régime sont généralement très satisfaits car n’éprouvent pas de sensation de faim ni de frustration. L’adoption d’une stratégie alimentaire au long terme en restant métaboliquement souple est envisageable.  


La micronutrition


« Manger varié suffit pour être en bonne santé » n’est plus d’actualité. L’agriculture moderne à conduit à l’appauvrissement des sols d’une part, et d’autre part nous sommes soumis à des cocktails de toxines exogènes et endogènes croissants nécessitant un apport accru de micro-nutriments. Orienter des patients vers la consommation de certains aliments peut aider à compenser certains déficits, mais une complémentation en micronutrition est parfois nécessaire et peut-être déterminée par une analyse clinique ou biologique. 

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Références scientifiques sur le régime cétogène et méditerranéen.

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1. Health effects of dietary risks in 195 countries, 1990-2017: A systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2017.
Lancet. 2019 May 11;393(10184):1958-1972. doi: 10.1016/S0140-6736(19)30041-8. Epub 2019 Apr 4.


2. Protective Effects of the Mediterranean Diet on Type 2 Diabetes and Metabolic Syndrome.
J Nutr. 2016 Mar 9. pii: jn218487. [Epub ahead of print]. Salas-Salvadó J1, Guasch-Ferré M2, Lee CH3, Estruch R4, Clish CB5, Ros E6.


3. The Mediterranean diet, its components, and cardiovascular disease.
Am J Med. 2015 Mar;128(3):229-38. doi: 10.1016/j.amjmed.2014.10.014. Epub 2014 Oct 15.
Widmer RJ1, Flammer AJ1, Lerman LO2, Lerman A3.


4. Ketogenic Weight Loss: The Lowering of Insulin Levels Is the Sleeping Giant in Patient Care.
J Med Pract Manage. 2016 Sep;32(1):63-66.Staverosky T.


5.Twelve-month outcomes of a randomized trial of a moderate-carbohydrate versus very low-carbohydrate diet in overweight adults with type 2 diabetes mellitus or prediabetes.
Nutr Diabetes. 2017 Dec 21;7(12):304. doi: 10.1038/s41387-017-0006-9.
Saslow LR1, Daubenmier JJ2, Moskowitz JT3, Kim S4, Murphy EJ4, Phinney SD5, Ploutz-Snyder R6, Goldman V4, Cox RM7, Mason AE4, Moran P4, Hecht FM4.

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6. Ketogenic Diet and Other Dietary Intervention Strategies in the Treatment of Cancer.
Curr Med Chem. 2017;24(12):1170-1185. doi: 10.2174/0929867324666170116122915.
Vergati M1, Krasniqi E1, Monte GD2, Riondino S1, Vallone D1, Guadagni F3, Ferroni P4, Roselli M1.

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7. The emerging role of ketogenic diets in cancer treatment.
Curr Opin Clin Nutr Metab Care. 2019 Mar;22(2):129-134. doi: 10.1097/MCO.0000000000000540.
Klement RJ1.

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8. When less may be more: calorie restriction and response to cancer therapy.
BMC Med. 2017 May 24;15(1):106. doi: 10.1186/s12916-017-0873-x.
O'Flanagan CH1, Smith LA1, McDonell SB1, Hursting SD2,3,4,5.

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9. Ketogenic diets: from cancer to mitochondrial diseases and beyond.
Eur J Clin Invest. 2016 Mar;46(3):285-98. doi: 10.1111/eci.12591.
Branco AF1, Ferreira A1, Simões RF1, Magalhães-Novais S1, Zehowski C2, Cope E3, Silva AM1, Pereira D1, Sardão VA1, Cunha-Oliveira T1.


10. Mitochondria: The ketogenic diet--A metabolism-based therapy.
Int J Biochem Cell Biol. 2015 Jun;63:55-9. doi: 10.1016/j.biocel.2015.01.022. Epub 2015 Feb 7.
Vidali S1, Aminzadeh S1, Lambert B2, Rutherford T2, Sperl W3, Kofler B4, Feichtinger RG1.


11. Metabolic therapy: a new paradigm for managing malignant brain cancer.
Cancer Lett. 2015 Jan 28;356(2 Pt A):289-300. doi: 10.1016/j.canlet.2014.07.015. Epub 2014 Jul 25.
Seyfried TN1, Flores R2, Poff AM3, D'Agostino DP3, Mukherjee P2.


12. Beyond weight loss: a review of the therapeutic uses of very-low-carbohydrate (ketogenic) diets.
Eur J Clin Nutr. 2013 Aug;67(8):789-96. doi: 10.1038/ejcn.2013.116. Epub 2013 Jun 26.
Paoli A1, Rubini A, Volek JS, Grimaldi KA.


13. Ketogenic Diets for Adult Neurological Disorders.
Neurotherapeutics. 2018 Oct;15(4):1018-1031. doi: 10.1007/s13311-018-0666-8.
McDonald TJW1, Cervenka MC2.

 

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